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FESTIVAL de Grandissons

Grandissons vous invite à son FESTIVAL !

Et le programme est en ligne !

Ouverture du Festival le mercredi 20 novembre à 19h par la projection du film « même qu’on naît imbattables »

Trois conférences y seront données :

Le samedi 23 novembre de 10h à 19h30, à l’Espace Centre de Cagnes-sur-Mer.

  • 11h – Tu serais un dragon : communiquons par le jeu (par Lise Rebattu de Grandissons) billetterie ici
  • 14h – Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’adolescence… sans jamais oser le demander (par Vicky Brougiannaki, coach parentale) billetterie ici
  • 18h – Papa n’aime pas courir après les crabes, conférence gesticulée (par Laurent Blin-Sourdon, des « Pères indignes ») billetterie ici

De nombreux ateliers y seront proposés tout au long de la journée :

  • massage bébé
  • philosophie pour les enfants
  • portage
  • lisons
  • papotons tous thèmes
  • papapotons entre pères pairs
  • ecoparentage
  • etc.

Plusieurs stands de présentation d’associations y seront présentés, ainsi qu’une buvette.

Pique-nique tiré du sac.

Prix libre et en conscience, tout le monde est bienvenu !

Programme détaillé à venir au plus vite !

L’alphabet et le dessin de bonbons

Par Michela

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Vivre à deux dans un studio de peu plus de 20 mètres carrés ça signifie limiter les jeux pour Achille aussi au minimum pour ce qui concerne la quantité et la dimension : les blocs de bois pour construire les bâtiments, quelques petites voitures, deux oiseaux qui chantent (ce sont ses jeux préférés), certains Schtroumfs (qui étaient les miens, soigneusement préservé depuis presque trente ans !). En plus on tient à disposition quelques matériaux créatifs : la pâte à modeler, les couleurs, du papier de couleur, de la colle… Mais dans certains cas, certains choses pas convenablement créatives peuvent devenir art. Et parfois on peut même manger les créations artistiques ! Comme dans le cas des fruits (voir les « mandala des fruits ») … ou des bonbons !

Un après-midi, en fait, nous avons eu l’idée de transformer les chaînes de réglisse en lettres de l’alphabet.

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C’était octobre et Achille venait de commencer la maternelle. Je l’ai aidé beaucoup parce que ce n’était pas simple comme activité pour son âge mais il s’est quand même amusé : dérouler les cordes, regarder les lettres sur le livre en essayent de les recréer, regarder des photos du résultat et puis voir encore et encore la vidéo assemblée par moi, relier à la vidéo la musique en arrière-plan qui devient la bande sonore de cette activité et des émotions qu’elle a suscité…

Après cette expérience, dans les jours suivants nous avons ensuite cherché des bonbons que nous inspiraient par les formes et les couleurs et pendant un week-end pluvieux nous avons créé, cette fois, des dessins et une histoire.

(La voix qui décrit celle là est en italien et a le volume un peu faible.)

On nous a demandé si on a lu ces activités quelques part. En fait ce sont des activités inventées sur le moment… nous faisons simplement en sorte que la fantaisie n’ait pas de contrôle.

Il y a, c’est clair, des inspirations dans toute la question éducative, dérivées par les expériences « naturelles » comme « professionnelles » (je suis éducatrice spécialisée), les études, les idées. J’aime les principes de Maria Montessori, comme l’invite à la manipulation, à l’exploration, à la transformation et le jeux avec des différents matériaux «réels» et pas cher et celui d’éduquer par l’émotion, donnée et prouvée.  <3

Quelques outils pour faire face aux colères des 2-3 ans

Par Vicky

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Concernant les enfants des 2-3 ans, les colères semblent être le problème face auquel les parents nous nous sentons le plus démunis. Avant de parler des colères, il me semble important de faire une grande parenthèse sur la fameuse « phase d’opposition » car la frustration qu’elle engendre, de part et d’autre, est source d’une bonne partie des colères des enfants… et des parents !

Tout d’abord j’ai un scoop pour vous : la phase d’opposition n’en est pas une ! Oui, vous avez bien lu, la période du non n’est pas une phase d’opposition au parent, bien que l’enfant s’oppose. En réalité il s’agit de la période de l’émergence du désir propre de l’enfant. L’enfant s’oppose à son parent parce que le temps est venu pour lui de sentir le contour de lui-même, de ne plus être le prolongement de sa mère et de son désir à elle. Ainsi, l’enfant dit non au désir de la mère pour avoir l’occasion de sentir ce qu’il veut lui, peut-être qu’il veut la même chose mais, tant qu’il ne s’est pas opposé, il ne peut pas le savoir. Il a besoin de décider. On entend souvent que pendant cette période l’enfant cherche les limites, nos limites. L’enfant cherche effectivement les limites mais pas les nôtres : les siennes. Il cherche les limites de sa propre personne, telle qu’elle se définit par ses désirs, ses capacités et son pouvoir personnel.

Le parent vivant cela comme un affront et comme une remise en question de son autorité, pense que l’enfant veut prendre le pouvoir dans la maison et fait tout pour ne surtout pas lâcher ses acquis parentaux ! Bonne nouvelle : votre enfant ne prépare pas un coup d’état ! Plus on accompagnera cette phase avec bienveillance, moins longtemps on y sera confronté. Le mieux c’est de ne pas rentrer dans un jeu de pouvoir où l’on essaierait d’asseoir une autorité, car cela est absurde pour l’enfant. L’enfant n’est pas en train de chercher à prendre le pouvoir sur nous mais sur sa personne. Ainsi lorsqu’on s’oppose systématiquement à son désir, le message que nous lui faisons passer c’est : « tu n’as pas le droit de vouloir, de penser et de ressentir par toi-même ». « Casser » l’enfant pendant cette période cruciale donnera à coup sûr l’un des ces deux résultats : l’enfant soit il se fixera sur cette « phase d’opposition » pour toujours, développant ainsi une personnalité rebelle, soit il se soumettra, développant une tendance à la soumission.

Si vous observez attentivement, vous constaterez que cette période est suivie par celle du « moi tout seul ». En effet, lorsque l’enfant a acquis la capacité de savoir ce qu’il veut, il veut le faire par lui-même. C’est sur le chemin vers l’autonomie que nous l’accompagnons tout au long de ces turbulences ! C’est même une formidable occasion pour nous, parents, de sentir aussi les limites de notre volonté et la légitimité des tas de choses que nous imposons à nos enfants, contre leur volonté. Lâcher sur les choses pas importantes, permet à l’enfant de se connaitre et de se construire, et à nous de sortir des jeux de pouvoir dans lesquels nous rentrons presque instinctivement.

J’ai fait un détour par la période du non parce que je pense que comprendre que l’enfant n’agit pas contre nous, nous permet de prendre du recul, de manière à pouvoir gérer nos propres émotions (souvent de colère) pour faire face à la colère de l’enfant. Car à ce moment-là il s’agit d’aider l’enfant.

Un enfant en bas âge peut déclencher une colère pour des tas de raisons : fatigue, frustration exogène (on m’empêche de…) ou frustration endogène (je n’arrive pas à…), douleur… Et très souvent il peut aussi partir dans une colère monstre sans qu’on ait eu le moindre élément de compréhension rationnelle. L’expérience montre que quand la colère est là, peu importe ce qui l’a déclenchée, on ne peut pas faire marche arrière généralement. Car l’événement déclencheur n’est qu’un prétexte pour vider le trop plein d’émotions (et cela est souvent vrai pour nous adultes aussi). Mais le cerveau du jeune enfant n’est pas encore suffisamment équipé pour faire face à cela et c’est le déluge émotionnel. Alors il crie, il tape, il se roule par terre, il se cogne la tête… Tout est bon pour vider le trop plein d’émotions. Et pendant que lui ou elle vide son réservoir, on dirait que nous, nous commençons à remplir le nôtre ! « J’en peux plus ! » « Ça commence à bien faire ! » « Mais tu vas te taire ? » « Qu’est-ce que tu veux ? » « Tu me gonfles ! » J’ai déjà dit tout ça, et même plein de fois…

J’ai deux enfants. Il se trouve que le deuxième est né fâché, j’ai donc eu des centaines d’occasions pour m’exercer à la gestion des colères ! À vrai dire ça ne fait pas très longtemps que je suis vraiment opérationnelle ! Mais avec le temps j’ai acquis quelques vrais outils et je tiens à vous les partager.

Outil n°1 : l’empathie la vraie. Pas l’empathie en tant que posture. Et comment est-ce qu’on arrive à ça ? Ce qui a été le déclencheur pour moi c’était de comprendre profondément (intellectuellement) que lorsque mon enfant est en crise il est le premier à souffrir de ce qui le traverse. Quand je me mets en colère moi aussi parce que je n’en peux plus des cris et de ma propre impuissance, je rajoute à sa peine la culpabilité et le sentiment d’être incompris. Je triple sa peine, et du coup la mienne vu que je rallonge la crise. Lorsque j’ai compris à froid et à tête reposée cette simple réalité-là, je suis devenue capable de me placer à 100% du côté de mon enfant lors d’une crise émotionnelle. Je ne me suis plus jamais mise en colère face à ça, car j’ai considéré que mon rôle était de l’aider à s’en sortir. Je suis donc devenue alliée, pas persécutrice. J’estime que gérer sa propre colère dans des situations comme celle-ci (enfant en crise) n’est pas très aidant. Ce qui est aidant c’est de ne plus se sentir en colère. Selon notre propre histoire cela peut être plus ou moins atteignable, mais parfois la seule prise de conscience de la réalité de la situation peut suffire. Essayez !

Outil n°2: l’humour et l’imaginaire. Mon enfant a eu la bonne idée d’emprunter à la crèche le livre « La colère du dragon ». Un petit garçon raconte comment il se transforme en dragon lorsqu’il est en colère. Nous l’avons lu et relu, et relu même ! A partir de là, quand je vois un début de colère poindre je dis « Oh-oh on dirait que le dragon arrive ! Est-ce qu’il est là ? », après je fais des bruits de grognement, je lève les bras, enfin j’essaye d’imiter un dragon… La plupart du temps il rentre dans le jeu et ça finit en bataille sur le lit. Si cela n’est pas suffisant parce que la colère semble un peu plus importante je prends son rôle. Je commence à dire ce qu’il dit d’habitude : « arrête ! maman me parle pas ! », je fais comme si je voulais le taper, je me roule par terre… Au début il m’observe, il est entre le rire et les larmes et puis ça finit en franche rigolade. La crise est désamorcée et les émotions peuvent s’évacuer par le rire. Le rire est un puissant mécanisme de décharge du stress. Alors à choisir…

Outil n°3: raconter ce qui se passe. J’ai découvert un truc génial, un soir en vacances, alors que mon enfant était en pleine crise depuis une demi heure et que rien n’y faisait. J’ai dit au papa en présence de l’enfant :

 « T’as vu comme il est en colère A. ce soir ? »

« Ah oui, j’ai bien remarqué, il pleure depuis tout à l’heure, il est inconsolable ! A ton avis c’est dû à quoi ? »

L’enfant avait arrêté de pleurer et nous écoutait. Alors je réponds :

« A mon avis il pleure parce que telle chose est un peu compliquée pour lui, et puis il y a ci, et puis il y a ça… »

« Je comprends, moi aussi à sa place je serais triste et en colère, moi aussi je pleurerais »

« Tu as vu ? Il s’est calmé… »

« Moi à sa place je voudrais un câlin maintenant »

« Papa je veux un câlin »

Je me suis sentie tellement fière de cette astuce et à la fois je mesurais tout ce temps perdu sur les crises précédentes, alors que c’était tout simple. L’enfant a arrêté parce qu’il s’est senti parfaitement compris. Comme le papa n’est pas toujours là, je me sers du doudou, ou même de ma main ! Je discute avec doudou de ce qui est en train de se passer et de ma compréhension de la situation. C’est radical.

Je vous ai dit que mon enfant « est né fâché ». Il avait vraiment cette expression, sourcils constamment froncés dès son premier jour. Quand sa sœur l’a vu pour la première fois elle a demandé pourquoi il était fâché. Ça nous a bien fait rire mais par la suite j’ai été amenée à repenser à cette phrase des tas de fois. Il se mettait en colère très souvent, je ne le comprenais pas, je ne savais pas quoi faire. Je me suis posée des tas de questions, sur la grossesse, sur ma façon d’être, sur mes émotions à moi, la psychogénéalogie. On a  lui a raconté ce qui avait merdouillé pour moi comme pour lui, on a essayé l’homéopathie, le psy, le kiné, même une énérgéticienne, pourtant ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. Parce que, comme beaucoup de mamans, je pensais que mon enfant avait un problème et que ça venait forcément de moi. Donc je devais trouver une solution! Je ne comprenais pas ce qui faisait qu’il était autant en colère. Aujourd’hui je pense que le plus important c’est d’accepter que cet enfant ait ce fonctionnement-là et de ne pas considérer cela comme forcément problématique. Je me suis longtemps débattue avec l’idée du tempérament car je pensais que rien ne vient du hasard. Je le pense toujours mais de manière plus nuancée: rien ne vient du hasard mais il y a des tas de choses dont je ne connaîtrai jamais l’origine et qui ne sont pas et ne seront jamais sous mon contrôle. Alors le fait que mon enfant soit enclin à la colère je l’accepte, je lui reconnais ce droit, et tant que son petit cerveau n’arrive pas à faire le travail de l’apaisement tout seul, je lui offre mon soutien entier et inconditionnel pendant ces moments difficiles.

Les perles d’eau

Par Fred

Nous avons reçu les perles d’eau que j’ai commandées il y a quelques jours. Leur usage premier est de servir à conserver les fleurs dans un vase, c’est décoratif, mais pas chez nous.

Ça se présente comme de petites perles minuscules, que l’on doit mettre dans l’eau durant quelques heures pour que ça devienne de belle billes translucides à la texture gélatineuse.

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Je les ai données à Chacha (3 ans et demi) alors que je venais de les mettre dans l’eau et elle a pu les voir gonfler et devenir translucides ça lui a beaucoup plus. Elle les touchait régulièrement pour vérifier qu’elle devenaient de plus en plus molles, gélatineuses et grosses.

Une fois prête elle a mis sa main jusqu’au fond du pot, et m’a dit « ça fait peur mais j’aime bien », c’était bien parti !

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Ensuite, elle s’en est servi pour transvaser, et faire des expériences que je n’ai pas bien comprises. Elle s’est beaucoup amusée, et aime bien reprendre le pot régulièrement pour faire « des gâteaux et jouer avec ».

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Activité perle d’eau validée. A chaque fois qu’elle y joue ça dure en moyenne 30 minutes.

Les mandalas de fruits

Par Michela
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Je vais vous présenter un atelier-maison né de ma gourmandise pour les fruits, dont a également hérité le petit Achille.  
J’ai déménagé de l’Italie sur la côte française avec lui en septembre dernier. Avant nous vivions au nord de Milan, en province, dans une zone industrielle et nous n’avions pas beaucoup d’occasions d’acheter le nécessaire dans le marché de la ville. Entre le travail, les engagements, la vie trépidante, pour plus de commodité, nous achetions presque tout, de la nourriture emballée aux fruits et légumes, au supermarché. En déménageant dans un petit quartier à Cagnes-sur-Mer avec un marché au coin de la rue, j’ai commencé à m’en servir et ça a été une merveilleuse découverte. Achille et moi, nous étions perdus entre les variétés, couleurs et formes de fruits exposés dans ce petit marché local ! Nous avons commencé à acheter les fruits plus encore pour les explorer que pour les manger… et nous avons commencé à créer des compositions et à les photographier !
Les résultats sont très artistiques. Voici une vidéo et des photographies.

 altro cuore di frutta autunno cuore di fragole cuore di frutta autunno fiore di frutta autunno mandala di verdura autunno 2 mandala di verdura autunno maschera africana di frutta autunno maschera di frutta autunno mini mandala frutti misteriosi guava occhio di frutta autunno pianeta di frutta autunno stella di frutta autunno
Maintenant, les mandalas de fruits sont devenus une vraie passion ! 
(Et de temps en temps nous nous consacrons aux légumes aussi.)
 

Peindre !

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Par Fred

Chacha aime beaucoup peindre, elle a commencé tôt vers 12 mois, avec des pinceaux adaptés aux petites mains, ainsi qu’avec des tampons en mousse, et de la gouache.

Depuis une petite année elle aime particulièrement peindre avec son corps, et aussi sur son corps : un soir, nous avons mis une très grande feuille au sol, et elle a commencé à peindre avec ses pieds, je lui avais enlevé ses chaussettes, et son pantalon, puis son t-shirt et puis sa couche et elle a fini par peindre avec ses fesses, un grand moment !

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Maintenant, nous ne faisons plus de peinture avec le corps parce que c’est trop salissant à l’intérieur, mais elle aime beaucoup peindre sa main avec le pinceau, parce que : « comme ça je peux mettre ma main sur la feuille et peindre la feuille ! » et puis ce qu’elle adore dans la peinture, c’est aller se laver les mains, 10 fois durant une séance de 20 minutes.

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Bisous dodo de Djeco

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Par Fred

C’est un petit jeux rapide qui peut servir de rituel avant le dodo mais pas uniquement. On y joue à 2 : un joueur et un meneur.
Le but du jeu est de piocher des cartes afin de réussir à trouver parmi celles-ci la carte doudou, celle de l’oreiller et de la couverture du personnage (un garçon ou une fille) qui est sur son petit lit pour qu’il fasse un bon dodo ; mais aussi de chanter des chansons, de se faire des bisous, d’esquimau, de papillon, des chatouilles… des trucs qu’on aime bien se faire quand on s’aime !

La règle est à peu près la suivante : le joueur sort tout le contenu de la boite, et installe l’un des personnage sur le petit matelas côté éveillé (les yeux sont ouverts).

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Il commence ensuite à retourner les cartes une à une jusqu’à retrouver les 3 cartes (doudou oreiller couverture).
Et c’est maintenant que le moment trop bien commence, le meneur prend les cartes retournées par le joueur et inflige au pauvre joueur quantité de bisous de chatouilles, de caresses… jusqu’à ce que toutes les cartes gagnées par le joueur soient épuisées.
Une fois que la pile est épuisée on retourne le personnage sur son matelas, côté endormi, et on se souhaite un bon dodo avant de s’endormir.DSC_0385

Nous aimons beaucoup jouer à ce jeux qui nous a été offert par Mamou qui l’a elle-même connu grâce à la cousine Inaya pour qui ce jeux est un rituel du coucher lorsqu’elle passe des nuits chez ses grands-parents.

Les jouets préférés du moment (2)

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Stella (2 ans pile) est désormais capable de passer de plus en plus de temps avec un même jouet, et de jouer en interaction avec quelqu’un.

Jeux d’extérieur

Les ballons et balles sont sa grande passion. Lancer et rattraper avec les mains, tirer avec le pied, courir derrière… Tout ce qui sert à rouler, grimper, courir et sauter : trottinette, bilibo, jeu de « trappetrappe »… sont également de grandes sources de plaisir.

Jeux manuels et de société

Le tapis à dessiner à l’eau : facile à mettre en place et à nettoyer, c’est magique, parce qu’on a l’impression de dessiner de toutes les couleurs. On y passe un bon moment, puis on le met à sécher, et on le ressortira demain !

Un des jeux avec lequel Stella aura passé le plus de temps ces derniers jours est le Magnetic’s Coucou de Djeco, composé d’une dizaine de petits animaux en bois aimanté, dont les pattes et le buste sont à assembler ou dissembler pour créer de drôles de bêtes. Le nôtre est sur le frigo, et il a mobilisé les troupes de cousins jusqu’à 12 ans ! Dans le même genre, les puzzle en bois dans lesquels on peut choisir entre plusieurs têtes (affichant différentes émotions), plusieurs bustes et plusieurs pieds, lui plaisent beaucoup : elle trie chaque partie de corps en trois tas, puis essaye toutes les têtes, puis les pieds, et ainsi de suite…

Les petits poissons aimantés de la pêche à la ligne de Djeco sont appréciés aussi : à deux, chacun son tour, on les pêche pour les transporter dans l’autre lac, puis… on recommence dans l’autre sens !

Stella aime aussi se lancer dans de brèves parties de loto, de domino, de Premier Verger. Mettre ensemble ce qui est « payeil », c’est vraiment passionnant ! Il y a aussi le Nanu : bien sûr, on ne joue pas encore selon les vraies règles, mais Stella place les pastilles de couleur sur 5 images de son choix, et s’amuse beaucoup à mémoriser et retrouver la place de chacune de celles qu’on lui nomme, voire à essayer de dire ce qui est caché dessous.

Jeux de faire-semblant

Rouge est la nouvelle poupée. Remplir le biberon seule au bidet, puis le donner à Rouge, la mettre sur le pot, l’emporter au bain, et la faire téter (mais seulement sur maman !) occupent de longs moments.

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En ce moment, Avril (30 mois), adore jouer avec son poupon, elle a toujours (depuis ses 18 mois) aimé Bébé, et maintenant il fait partie de notre famille et de notre vie quotidienne. Elle passe de grands moments à s’occuper de lui, a lui parler, lui raconter des histoires, elle l’emmène partout.

Elle adore jouer aux jeux avec nous elle aime particulièrement les jeux où on doit lancer un dé (1er verger, little circuit) et d’autres comme « little association », les jeux de domino.
Elle joue beaucoup seule avec ses jeux de cubes et animaux avec lesquels elle fabrique des tours y met les animaux, les cache ; elle nous appelle pour que nous trouvions sous quel cube est caché l’animal.
Nous jouons aussi souvent à Bisou dodo avant la sieste.

Avril aime beaucoup les livres, on en lit aussi tous les jours à différents moments de la journée. Elle adore que je lui lise « le loup est revenu » et elle adore « lire » toute seule « de la petite taupe qui voulait savoir qui lui a fait sur la tête ».

Elle aime aussi toujours jouer à se cacher, elle se cache sous la couette et dit: « maman (ou papa) tu dis ou est Avril ?« , et faire de l’escalade et des figures acrobatiques sur son papa.

Le dernier jeu qu’elle aime beaucoup c’est jouer au docteur avec son copain Noé qui a 2 ans, et qui joue souvent le rôle de la victime. Lorsqu’ils jouent au docteur ensemble ils s’enferment dans la chambre et Avril me demande de m’en aller : « bon maintenant maman tu peux t’en aller !« .

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Ce qu’aime le plus Mathilde (2 ans et demi) ce sont les personnages qu’elle met en situation dans sa grande maison de poupée et avec ses véhicules préférés. Elle invente des histoires, rejoue des scènes de sa propre vie (« papa part au kravail » etc.). Les Playmobils (version 1 2 3) se mêlent sans problème avec les poupées en bois et les chevaux en plastique. On a un bac « personnages et véhicules », ça simplifie le rangement !

Sa poupée Aïcha a de très beaux vêtements cousus et tricotés par sa mamie (quelle chance !), elle aime bien l’habiller/déshabiller (et encore mieux si c’est maman qui le fait en respectant ses consignes : « nan, pas co’ ça, fais co’ moi ! »).

Elle joue surtout avec nous, encore très peu seule. On fait la « tamolé » (la pâte à modeler), on en fait de la dînette, on dessine, on peint… Et on fait de la musique : « maman, chante Pi-cacaouhète ! ». Avec son papa, c’est plus les jeux de constructions, les Duplo et aussi les briques géantes qui cumulent les avantages de construire et de faire tomber. Depuis que sa copine Stella a eu un plâtre, on joue au Docteur et depuis peu grâce à un emprunt à la ludothèque puis à Fred, elle a son propre matériel.

Elle se déguise, mets un chapeau et court en disant : « je suis un cowboy ! » ou bien mets une écharpe et prend un sac et dit qu’elle « va à la neige ». Elle joue à cache-cache sous la couverture, et comme lui a montré Avril, se met à l’abri du loup : « attention, un loup arrive ! » (parfois un dragon, ou papa, ou maman, en tout cas, c’est amusant de se faire peur !).

Elle aime aussi beaucoup les activités physiques : danser, sauter, faire du yoga (avec sa Yaya en particulier)…

Entre 1 et 13200

(ou la voix du milieu pour les puzzles)

Par Marie

On commence tous les puzzles par les 1 pièce en bois. C’est d’abord trop difficile pour l’enfant et puis tout d’un coup, cela devient trop facile et on a l’impression que c’est sans passer par la case intérêt. En fait, le marmot peut s’en amuser quand même longtemps. Mais… quelle est l’étape suivante ? Il semble qu’on ne puisse avoir en magasin que 1 ou 13200 pièces (bon disons 25 déjà) : l’intervalle paraît infini ! (le premier qui me dit qu’il l’est…)

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Je vais vous raconter ce qu’on a trouvé pour la puce après pas mal de recherches.

Tout d’abord, il y a des dérivés du « en bois » qui sont très intéressantes, nous avons par exemple le puzzle de plusieurs pièces (souvent un personnage) mais aussi le puzzle-pêche à la ligne qui renouvelle un peu le plaisir :

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Ensuite, on a voulu essayer des puzzles de 2, 3, 4 pièces pour y aller très progressivement (l’objectif étant je vous le rappelle les 13200 pièces à plus ou moins long terme). On a trouvé différentes variantes et en premier lieu les puzzles de 2 pièces qui jouent sur les associations :

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Celui-ci convient spécialement bien à la puce et à son besoin d’ordre en ce moment « il est où le bébé ? » (et il doit être avec son parent bien sûr : papa ou maman d’ailleurs, c’est variable selon les moments et les animaux). Cette forme existe avec plusieurs déclinaisons (couleurs, contraires, habitats, lettres, etc.). On a aussi trouvé (dans un bazar) des puzzles de 2 et 3 pièces, très simples et qui permettent d’introduire le concept de « pièce supplémentaire » (oui, les animaux, on aime bien) :

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Enfin, on a déniché pour finir une boîte de trois puzzles de 4, 6 et 9 pièces (avec des ours, bonheur !) chez Djeco, collection « Primo-puzzle ». On en est là : la louloute de 27 mois a hâte de savoir faire le panda et commence à faire l’ours blanc (4 pièces).

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Je serai curieuse de savoir ce qu’en disent les parents d’enfants plus grands !

 

 

 

Bulles de Printemps

Par Marie

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Dimanche 30 Mars à Cagnes (parc Rainier III) et dimanche 6 Avril à Nice (parc des arènes de Cimiez), nous vous avons invité à venir faire des bulles avec nous.

On voulait bien sûr faire des bulles de savon (à Cagnes, on a pu tester différents systèmes, voyez plutôt)

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Mais on avait aussi dans l’idée de s’amuser avec des couleurs (*) (Louison en pleine action) !

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Notre recette :

1/2 de produit à bulle (on n’a pas encore testé le « fait maison »)

1/2 de gouache préalablement diluée dans un peu d’eau

Ensuite, la technique n’est pas évidente mais ça fait de jolies choses (et on peut compter sur Mathilde pour éclater les bulles) !

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Voici vos plus belles réalisations à Cagnes (en noir) :

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(en couleurs)

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Et à Nice :

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Merci à toutes et à tous pour ces jolis moments 🙂

 

 

(*) Et les couleurs, il faisait tellement beau, qu’on a aussi pris du rouge sur la peau !