Le grand test de l’été : dis-moi quel parent tu es, je te dirai la météo des plages

[ A+ ] /[ A- ]

Par Lise

Chers parents d’enfants de tous âges, voici notre grand questionnaire de l’été. Nous vous serons reconnaissantes de nous laisser ci-dessous certaines de vos réponses, ou commentaires, ou réactions, ou réflexions, ou tout ce que ce questionnaire aura provoqué en vous ! Gardez toutefois à l’esprit que nous n’avons voulu insinuer aucun jugement ou critique à travers ces questions, qui ont pour tout objectif d’inspirer la réflexion, et certainement pas de provoquer des coups (de soleil, bien sûr !) Allez, c’est l’été, allongez-vous confortablement, mettez vos lunettes de soleil spéciales introspection et…

vacances

Selon vous, quel est le besoin primordial pour un enfant :

  1. Des règles et des limites.
  2. De la liberté.
  3. De l’amour.

 

Et pour un parent :

  1. De l’amour.
  2. De la liberté et du calme.
  3. Aucun.

 

Qu’est-ce que vous aimeriez obtenir de vos enfants :

  1. La volonté de toujours comprendre, discuter et échanger avant d’obtempérer.
  2. La compréhension et l’exécution des règles primordiales de sécurité, la capacité à chercher un consensus pour les autres règles.
  3. L’obéissance à ce que vous leur demandez.

 

Pourquoi ?

  1. Les enfants sont comme les adultes, ils savent mieux que quiconque quels sont leurs besoins.
  2. Les enfants sont des personnes à part entière, qui ont besoin d’être soutenus, conseillés, rassurés par les adultes, et guidés pour s’adapter à leur environnement et à la société.
  3. Les enfants ne savent pas ce qui est bon pour eux, ils doivent se plier aux demandes des adultes pour pouvoir se développer correctement, sans alourdir les exigences de la vie quotidienne des parents.

 

Quelle est la place que vous voudriez laisser à l’échange, à la discussion, à la communication avec votre enfant ?

  1. Assez peu, d’une part parce que les jeunes enfants ne comprennent pas grand-chose, d’autre part parce que si on doit tout discuter, on n’est pas sorti de l’auberge.
  2. Je lui parle comme à un autre adulte, puisque j’estime qu’il peut tout comprendre.
  3. Une place primordiale dès ses premiers jours, car l’enfant comprend très tôt bien davantage que ce qui semble, et que l’échange, y compris concernant les règles, les désaccords ou les obligation des uns et des autres, est la base d’une relation solide et réciproquement respectueuse, quel que soit l’âge de l’enfant ou de l’adolescent.

 

A long terme, quelle est la chose la plus importante que vous voulez donner à votre enfant :

  1. La possibilité de réaliser tout ce qu’il voudra quand il voudra sans souffrir de barrières et sans se préoccuper des qu’en dira-t-on.
  2. La capacité de se fondre dans la société, de savoir obéir sans souffrir.
  3. De bonnes capacités d’adaptation, tout en épanouissant sa personnalité et la possibilité de s’exprimer et de s’opposer, ainsi que de garder du recul par rapport à son quotidien. Autour de cela, l’empathie et le respect d’autrui.

 

Pourquoi ?

  1. Le monde est dur, et il est important de le savoir et de s’y habituer très tôt.
  2. Réussir à trouver sa place et son bonheur dans la vie telle qu’elle est nécessite de s’y intégrer tout en sachant rechercher à titre individuel ce qui est important pour soi.
  3. La société est pourrie, mieux vaut s’en détacher pour se créer une vie meilleure.

 

De quelle manière aimeriez-vous arriver à ces objectifs ?

  1. En exerçant l’autorité qui me revient de droit en tant que parent, y compris cris, punitions, corrections…
  2. En offrant mon regard bienveillant.
  3. Par le dialogue et l’explication.

 

Quelle est votre plus grande crainte ?

  1. Que ma relation avec mon enfant se dégrade.
  2. Que mon enfant échoue dans la vie, voire entre dans la délinquance.
  3. Que mon enfant ne se sente pas épanoui et manque de confiance en lui et en la vie.

 

Quel est votre sentiment par rapport à la manière dont vous exercez votre parentalité ?

  1. J’ai l’impression de sans cesse tout redécouvrir, et pour cela j’éprouve le sentiment de lire et d’échanger avec d’autres parents pour me conforter dans mes choix et me questionner sans cesse.
  2. J’ai peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas offrir à mon enfant tout ce qu’il mérite, qu’il ne trouve pas en moi ce dont il a besoin.
  3. Ma manière d’agir est proche de celle que mes parents ont employée avec moi. Ça ne m’a pas tué, j’estime même avoir plutôt réussi, donc je ne me suis jamais vraiment posé la question.

___________________________________________________________

Si vous avez une majorité de chiffres entre 1 et 3 (2 inclus) :

Parmi ces questions, laquelle ne vous étiez-vous jamais posée ? Laquelle au contraire vous paraît primordiale ? Etes-vous certain que la réponse à cette dernière justifie toutes vos autres réponses ? Seriez-vous prêt à tenter « juste pour voir » de changer le regard que vous portez sur votre enfant ? Parvenez-vous dans votre vie de tous les jours à agir en fonction des réponses que vous venez de donner ? Cela vous satisfait-il pleinement ? Avez-vous déjà songé à essayer de « faire autrement » ? Le souhaitez-vous ?

Jeu n°1 : pendant quelques heures (ou plus !), faites semblant d’avoir répondu autre chose aux questions (choisissez soit au hasard, soit selon votre curiosité !) et voyez ce que cela peut évoquer dans votre façon de voir les choses.

Jeu n°2 : recherchez un souvenir de votre enfance ou vous avez été en conflit avec vos parents. Essayez de vous souvenir de ce que vous avez ressenti, de ce que vous vous êtes dit à ce moment-là. Vous pouvez éventuellement essayer de vous mettre une fois à la place de votre enfant en vous.

{ Un commentaire ? }

  1. alice

    Mouahaha ! Elles sont pas orientées ces questions ^_^!
    Je viens de lire ça http://lesquestionscomposent.fr/ne-le-prend-pas-dans-tes-bras/
    ça m’a aidé à réaliser que j’avais progressé entre numero 1 et numero 2 : j’ai cessé de craindre d’être une mère fusionnelle, j’assume ! Et je travaille à être moins surprotectrice (vous savez le « attention ! tu vas te faire mal ! »), je résiste à l’ambiance qui veux qu’une bonne mère protège son enfant de tout (des couteaux et des pédophiles par exemple…), et j’essaie de lui faire confiance (et d’accepter que nettoyer après n’est pas la fin du monde, mais bon, pour ça j’ai du mal !)

  2. Lise

    Orientées, oui, mais je me suis aperçue que me les poser me faisait du bien, et m’apparaissait tout de même nécessaire pour savoir pourquoi je veux aller là où j’essaye d’aller…
    Merci pour le lien vers ce super article, qui tombe à pic, étant donné justement que je suis en train de lire Naouri en essayant de ne pas m’étrangler.
    Merci aussi pour ton retour sur questions !

  3. alice

    Il y a une question qui me fait répondre un peu au delà de la voie du milieu, c’est pourquoi ? 1. parce que les enfants savent mieux que quiconque quels sont leurs besoins.
    Après avoir lu la fin de l’éducation ? de JP Lepri, je suis convaincu de ça. Je pense que tous mes efforts doivent porter à remettre en cause ma vision de l’éducation (et de bcp d’autres choses, en fait !) comme étant une action, un moment où il faut faire pour que ça se passe bien,et plutôt écouter, entendre et respecter le besoin de l’enfant. (inutile de dire que j’ai bcp de travail pour y arriver, pour avoir l’air de m’en approcher même !)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *